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Par UBCR
A l’attention du Ministre Président Elio Di Rupo,
Cher Monsieur Di Rupo,
Nous venons d’apprendre que le premier arrêté prévu concernant la destruction des sangliers avait été approuvé et en sommes très heureux.
C’est un grand pas dans la bonne direction, même si nous pensons qu’il faudrait aller plus loin, avec l’autorisation des organes de visée thermique et amortisseurs sonores sur les armes, ce qui serait notablement plus efficace et perturberait bien moins l’environnement rural.
Malheureusement, l’arrêté « nourrissage », essentiel à nos yeux, n’est pas encore passé. En effet, si l’arrêté « armes » peut être efficace à court terme, autant l’arrêté « nourrissage » devrait permettre une régulation sur le long terme, surtout avec l’idée de l’étaler sur trois saisons de chasse, ce qui nous semble très pertinent. De plus, il permettrait également de mettre fin, ou du moins de limiter substantiellement, ces nourrissages excessifs, voire « industriels », qui pénalisent injustement les voisins de ces grands territoires à densité artificiellement élevée de gibier. Cet arrêté permettrait sans doute aussi de limiter les densités excessives de cervidés, la sylviculture, sans trop de dégâts, faisant partie d’une ruralité raisonnée, tout comme il en est pour l’agriculture.
Et ce d’autant plus que, si la prolongation de la période de chasse n’est pas confirmée, la diminution des populations, tant des sangliers que des cervidés, n’atteindra pas les objectifs prônés, à juste titre, par le DNF. En effet, l’organisation des « battues de destruction », par sa lourdeur administrative, découragera les chasseurs, les empêchera de réagir rapidement et sera très peu productive.
Notre association, l’Union Belge pour la Chasse et la Ruralité, l’UBCR, se veut soucieuse d’une approche équilibrée et éthique de la chasse, dans son environnement rural et social. Ce pourquoi elle partage votre souci de défense d’une nature variée et florissante, où les excès de toute sorte seraient absents.
Vous remerciant déjà de votre bonne attention, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre Président, l’assurance de notre plus haute considération,
Pierre LUXEN, Président.
Stanislas de MAHIEU, Secrétaire.
Eric ANDRE, Trésorier.
Jagderlasse: Unser Brief an den Minister.
Durch UBCR
An den Ministerpräsidenten Elio Di Rupo,
Sehr geehrter Herr Di Rupo!
Wir haben soeben erfahren, dass die erste geplante Verordnung über die Vernichtung von Wildschweinen genehmigt wurde und sind darüber sehr erfreut.
Dies ist ein großer Schritt in die richtige Richtung, auch wenn wir der Meinung sind, dass man noch weiter gehen sollte, indem man die Verwendung von Wärmezielgeräten und Schalldämpfern an Waffen zulässt, was wesentlich effektiver wäre und die ländliche Umgebung weniger stören würde.
Leider ist der für uns wichtige « Fütterungserlass » noch nicht verabschiedet worden. Während der Waffenerlass kurzfristig wirksam sein kann, sollte der Fütterungserlass eine langfristige Regulierung ermöglichen, insbesondere mit der Idee, den Erlass über drei Jagdsaisons zu verteilen, was wir für sehr sinnvoll halten. Darüber hinaus würde er auch die exzessiven, ja sogar « industriellen » Fütterungen beenden oder zumindest wesentlich einschränken, die die Nachbarn dieser großen Gebiete mit künstlich hochgehaltener Wilddichte ungerechtfertigt benachteiligen. Dieser Erlass würde es zweifellos auch ermöglichen, die übermäßigen Rotwildvorkommen zu begrenzen, da die Forstwirtschaft ohne allzu große Schäden Teil einer vernünftigen Ländlichkeit ist, ebenso wie es für die Landwirtschaft gilt.
Wenn die Verlängerung der Jagdzeit nicht bestätigt wird, wird der Rückgang der Wildschwein- und Hirschpopulationen nicht die Ziele erreichen, die der DNF zu Recht propagiert. Die Organisation von « Treibjagden » wird die Jäger durch ihren hohen Verwaltungsaufwand entmutigen, sie an einer schnellen Reaktion hindern und wenig produktiv sein.
Unser Verband, die Union Belge pour la Chasse et la Ruralité (UBCR), ist um einen ausgewogenen und ethischen Ansatz bei der Jagd in ihrem ländlichen und sozialen Umfeld bemüht. Aus diesem Grund bemühen wir uns, eine vielfältige und blühende Natur zu verteidigen, in der es keine Exzesse jeglicher Art gibt.
Wir danken Ihnen bereits jetzt für Ihre Aufmerksamkeit und versichern Ihnen, Herr Ministerpräsident, unserer vorzüglichen Hochachtung,
Pierre LUXEN, Präsident.
Stanislas de MAHIEU, Sekretär.
Eric ANDRE, Schatzmeister.