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Par Ph Danthine
Pour une large majorité de la population, le retour du loup (naturel ou non) est vu comme sympathique et comme une victoire de la Nature.
Mais très peu de gens prennent en considération l’impact sur la vie des ruraux, agriculteurs, éleveurs, chasseurs ou forestiers.
Actuellement, selon le réseau loup, il y aurait une vingtaine de loups en Belgique. Selon d’autres sources, tout à fait crédibles, ce serait plutôt de 40 à 50…
Toujours selon le réseau loup, la Belgique pourrait accueillir environ 10 meutes, soit 70 individus.
Sachant qu’un loup mange un animal par semaine, cela représente environ 3.500 animaux dévorés par an…
Il commence souvent par les agneaux, poulains, veaux avant de poursuivre par le gibier…
Les mesures de protection sont coûteuses et difficiles à mettre en place pour les petits éleveurs.
Notre position face à cette problématique est la suivante :
Le retour du loup est une victoire de la Nature. Cependant, il faudrait définir avec les représentants agricoles, forestiers, environnementalistes et chasseurs une limite tolérable au-delà de laquelle, on définirait une gestion et une régulation.
Sans cela, nous serons rapidement dépassés comme en France, en Suisse ou dans les pays baltes, et tout en sachant que l’Europe réfléchit actuellement à ces mesures de régulation…
Enfin, pour les défenseurs du bien-être animal, il faut savoir que souvent le loup dévore sa proie vivante….
Rückkehr des Wolfes nach Belgien: Unsere Meinung!
Von Ph Danthine
Für eine große Mehrheit der Bevölkerung wird die Rückkehr des Wolfes (ob natürlich oder nicht) als sympathisch und als Sieg der Natur angesehen.
Aber nur sehr wenige berücksichtigen die Auswirkungen auf das Leben der Landbevölkerung, der Landwirte, Viehzüchter, Jäger oder Förster.
Derzeit gibt es laut dem Wolfsnetzwerk etwa 20 Wölfe in Belgien. Anderen, durchaus glaubwürdigen Quellen zufolge sollen es eher 40 bis 50 sein…
Ebenfalls laut dem Wolfsnetzwerk könnte Belgien etwa 10 Rudel, d. h. 70 Individuen, beherbergen.
Wenn man bedenkt, dass ein Wolf pro Woche ein Tier frisst, bedeutet dies etwa 3.500 gerissene Tiere pro Jahr…
Er beginnt oft mit Lämmern, Fohlen und Kälbern, bevor er mit Wildbret weitermacht…
Schutzmaßnahmen sind teuer und für kleine Viehzüchter schwer umzusetzen.
Unsere Position zu dieser Problematik ist folgende:
Die Rückkehr des Wolfs ist ein Sieg der Natur. Allerdings sollte mit Vertretern der Land- und Forstwirtschaft, Umweltschützern und Jägern eine tolerierbare Grenze festgelegt werden, ab der ein Management und eine Regulierung definiert werden.
Ansonsten werden wir wie in Frankreich, der Schweiz oder den baltischen Staaten schnell überfordert sein, und das, obwohl Europa derzeit über solche Regulierungsmaßnahmen nachdenkt…
Für Tierschützer ist es wichtig zu wissen, dass der Wolf seine Beute oft lebendig verschlingt….